Carme B.

La première fois que j’ai écouté à Lluís il ne m’a pas plu,
je devais avoir douze ou treize ans.
Je l’écoutais parce que mon frère avait toujours ses
cassettes dans la voiture. Il faut dire qu’avec mon frère
nous avons sept ans d’écart.
L’épisode anti-Llach de ma vie a duré trois ou quatre
ans pour finalement finir par arriver à ce que je suis
maintenant : une authentique passionnée de Lluís.

Le plus curieux c’est que je ne rappelle pas avec quelle
chanson j’ai eu le déclic, je suppose que c’est en prenant
conscience du sens des paroles et de ce que les histoires
voulaient dire, avec des musiques si belles petit à petit,
je suis entrée dans son monde.
C’est amusant car c’est que sur ce chemin que j’ai rencontré
celui qui est maintenant mon compagnon et nous vivons
ensemble avec les musiques de Lluís.

La bande-son de ma vie n’aurait pas de sens sans les
chansons de Llach.

Carme B.

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